L’équipe à Actualités sur la sclérose en plaques aujourd’hui a apporté à notre public les dernières nouvelles sur les traitements, la recherche scientifique et les essais cliniques dans la sclérose en plaques (SEP) tout au long de l’année 2024.
Voici une liste des 10 articles les plus lus que nous avons publiés cette année. Nous sommes impatients de continuer à servir la communauté MS dans les années à venir en tant que source de nouvelles et d’informations.
N° 10 – Les critères de diagnostic de la SEP font peau neuve
Les critères McDonald – l’ensemble officiel de lignes directrices que les médecins utilisent pour diagnostiquer la SEP – ont été révisés en 2024. Les révisions, effectuées environ sept ans après la dernière mise à jour, visent à permettre des diagnostics plus précis aux stades précoces de la maladie. Parmi les changements, les critères permettent désormais de poser un diagnostic chez certains patients qui ne présentent aucun symptôme de la maladie mais présentent des signes de lésions semblables à celles de la SEP sur les images d’imagerie cérébrale. Les critères recommandent également que le nerf optique, qui relie les yeux au cerveau, soit considéré comme un endroit permettant de démontrer que des dommages similaires à ceux de la SEP se sont produits dans différentes régions du système nerveux.
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N°9 – Certains traitements anti-CD20 peuvent ne pas empêcher la progression du handicap PPMS
Les thérapies anti-CD20 telles que l’Ocrevus (ocrelizumab) et le rituximab pourraient ne pas empêcher l’aggravation du handicap chez les personnes atteintes de sclérose en plaques primaire progressive (PPMS), selon une analyse de données réelles. De tels traitements sont souvent utilisés pour traiter la SEP-PP, un type rare de SEP caractérisé par une aggravation constante du handicap dès le début de la maladie. Ocrevus est le seul traitement approuvé pour la SPP, et le rituximab est souvent utilisé hors AMM pour traiter la maladie. Cette analyse a toutefois révélé que le délai d’aggravation du handicap n’était pas significativement plus long pour les patients atteints de SEP-PP ayant reçu ces thérapies que pour l’absence de traitement. Les autres résultats de la maladie étaient également similaires entre les groupes, ce qui, selon l’étude, souligne la nécessité d’évaluer constamment les traitements pour les personnes atteintes de la maladie neurodégénérative.
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N° 8 – Des doses élevées de vitamine D peuvent retarder la progression vers la SEP
Un essai clinique a révélé que la prise de suppléments de vitamine D à forte dose peut retarder l’apparition d’une nouvelle maladie chez les personnes atteintes du syndrome cliniquement isolé (CIS), c’est-à-dire celles qui ont présenté une crise de symptômes s’apparentant à la SEP et des lésions cérébrales, mais qui ne répondent pas encore aux critères de la SEP. lui-même. L’essai a spécifiquement testé des suppléments chez des personnes atteintes de CIS présentant de faibles niveaux de vitamine D. Les résultats ont indiqué que les patients ayant reçu de fortes doses de vitamine D étaient significativement moins susceptibles de présenter une activité de la maladie, en particulier sous la forme de lésions nouvelles ou élargies et de lésions inflammatoires. après deux ans. Aucune différence n’a été observée pour les rechutes.
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N° 7 – La FDA donne une désignation révolutionnaire à un dispositif de réparation de la myéline
La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a accordé en mars la désignation de dispositif révolutionnaire à un dispositif de neurostimulation qui SetPoint Médical est développé pour aider à traiter la SEP récurrente-rémittente (SEP-RR). Le dispositif vise à ralentir les dommages et à favoriser la réparation de la gaine de myéline, une couche graisseuse entourant les fibres nerveuses endommagée par la SEP. Après avoir été implanté dans le cou par une petite incision, le dispositif agit en stimulant le nerf vague, le nerf le plus long du corps, pour déclencher une réponse anti-inflammatoire. La désignation Breakthrough vise à accélérer le développement de dispositifs conçus pour traiter des maladies graves.
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N°6 – La thérapie orale expérimentale s’avère prometteuse pour la réparation de la myéline
PIPE-307, une thérapie orale expérimentale de Contineum Therapeuticss’est avéré favoriser la réparation de la myéline comme prévu dans un modèle murin de SEP. La thérapie est conçue pour favoriser la différenciation des cellules précurseurs des oligodendrocytes immatures en oligodendrocytes matures capables de produire et de réparer la myéline. Les résultats de l’étude préclinique ont également indiqué que le traitement entraînait moins d’invalidité chez les souris. La société mène actuellement un essai clinique de phase 2 pour tester deux doses de PIPE-307 chez des personnes atteintes de SEP-RR.
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N° 5 – Les traitements réparateurs de myéline progressent vers les tests cliniques, selon les mises à jour
Deux thérapies expérimentales visant à réparer la gaine de myéline se sont révélées prometteuses dans des modèles précliniques et s’orientent vers des tests sur l’homme, selon des mises à jour partagées lors du Forum 2024 du Comité américain pour le traitement et la recherche sur la sclérose en plaques. Les deux thérapies, CVL-1001 et CVL-2001, visent à favoriser la réparation de la myéline en favorisant la différenciation des oligodendrocytes, bien qu’ils le fassent via des mécanismes différents. Les deux sont développés par Convelo Thérapeutique, et chacun a montré sa capacité à réparer la myéline et à atténuer la gravité de la maladie dans des modèles murins de SEP.
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N° 4 – L’ADN ancien peut expliquer des taux plus élevés de SEP dans certaines régions du monde
Les chercheurs ont découvert que des variantes génétiques qui augmentent le risque de SEP sont apparues pour la première fois parmi des groupes d’éleveurs d’Europe de l’Est il y a des milliers d’années, puis se sont propagées à travers le continent. Leurs résultats suggèrent que ces éleveurs pourraient avoir été sujets à des mutations augmentant l’activité immunitaire, ce qui les a aidés à se protéger des infections d’origine animale. Cependant, comme le système immunitaire humain n’est plus confronté à ces infections grâce aux améliorations spectaculaires de l’assainissement au fil des siècles, ces mutations peuvent désormais augmenter le risque de maladies auto-immunes telles que la SEP. Ces données pourraient contribuer à expliquer pourquoi les habitants de certaines régions du monde sont aujourd’hui plus susceptibles de développer la SEP.
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N° 3 – Bénéfices à long terme observés avec Mavenclad dans un essai sur la SEP récurrente
L’utilisation du traitement approuvé Mavenclad (cladribine) – administré sous forme de traitement court, comprenant jusqu’à 20 jours de traitement s’étalant sur deux ans – a conduit à de faibles taux de progression du handicap après plusieurs années dans un essai clinique mené auprès de personnes atteintes de SEP récurrente. L’essai de phase 3 et son étude d’extension ont testé Mavenclad chez plus de 200 personnes atteintes de SEP hautement active et récurrente. Les résultats ont montré que la plupart des participants n’avaient connu aucune aggravation de leur handicap après quatre ans d’étude. L’activité de la maladie était également nettement réduite, tandis que la fonction cognitive était stable ou améliorée pour la plupart des participants.
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N° 2 – Les médicaments contre l’obésité peuvent réduire le risque de développer la SEP
Une analyse de données réelles a révélé que les médicaments approuvés pour favoriser la perte de poids peuvent réduire le risque de développer la SEP. L’étude a utilisé les données de la base de données sur les effets secondaires de la FDA pour déterminer si ces médicaments étaient associés à moins d’événements indésirables liés à la SEP, ce qui suggérerait qu’ils pourraient réduire le risque de SEP. Selon les résultats, certains médicaments spécifiques pour perdre du poids ont été associés à une réduction de plus de 80 % du risque de développer la SEP. Les médicaments qui agissent en activant une protéine appelée GLP-1 se sont révélés particulièrement prometteurs.
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N° 1 – Le Mois de sensibilisation à la SEP a mis en lumière les expériences liées à la SEP pour sensibiliser
Le Mois de sensibilisation à la SEP est célébré chaque mois de mars. Cette année, l’événement visait à souligner l’impact de la SEP sur la vie quotidienne des personnes atteintes, ainsi que l’importance des liens sociaux. Pour marquer ce mois et la Semaine de sensibilisation à la SEP, des groupes axés sur la SEP ont lancé une série d’initiatives visant à sensibiliser et à partager les histoires des membres de la communauté de la SEP. Actualités sur la sclérose en plaques aujourd’hui a organisé une série mettant en lumière les expériences des patients, des soignants et des prestataires de soins de santé touchés par la SEP.
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Nous espérons que ces histoires et tous nos reportages sur Actualités sur la sclérose en plaques aujourd’huiont fourni des informations utiles à la communauté MS en 2024. Nous sommes impatients de continuer à être une ressource pour les actualités de la communauté MS en 2025, et nous souhaitons à tous nos lecteurs une bonne année !